Ormai
Meriem Bennani
Robert Bittenbender
Peppi Bottrop
Xinyi Cheng
Kayode Ojo
Tobias Spichtig
Davide Stucchi
«Ormai» est un mot italien difficilement traduisible. Il est souvent utilisé comme une exclamation pour commenter les conséquences d'une action impulsive et incontrôlée. Il pourrait se référer à l'idée de démission, mais aussi d'acceptation. Il pourrait également commenter la découverte d'une nouvelle paix retrouvée et célébrer le pouvoir de la spontanéité et de la franchise.
Nous aimons penser que l'art est aussi le résultat d'un acte impétueux et non d'une pensée rationnelle. «Ormai» est le titre de cette exposition collective qui vise à montrer le travail d'artistes qui traitent de l'intensité de la spontanéité et de la beauté de l'inattendu.
L'artiste, Meriem Bennani, basée à New York, explore et célèbre les femmes du Maroc et capte l'énergie spontanée des rues de sa ville natale à travers la vidéo. Une fois saisis, ces matériaux sont ensuite intégrés dans des installations sculpturales et stimulantes. Son travail a été montré à The Kitchen, au MoMA PS1 et au Jewish Museum à New York.
Les œuvres sculpturales de Robert Bittenbender sont le résultat d'un processus obsessionnel d'assemblage de différents matériaux. Seulement d'apparence chaotique, la plupart de ses œuvres représentent le compromis entre le conscient et l'inconscient. Son travail a fait partie d'expositions à Herald Street à Londres et Lomex a New York, où l'artiste réside.
L'artiste allemand Peppi Bottrop utillise métaphoriquement le charbon de bois dans la plupart de son travail. Ayant grandi dans une ville de la région de la Ruhr, à l'époque prospère dans l'industrie minière, Bottrop a développé une relation très spécifique avec le matériau, utilisant principalement du charbon de bois dans des peintures gestuelles de grande format en approfondissant la signification de ce matériau. Ses prochaines expositions se feront en collaboration avec Albert Oehlen à la Fondation Marciano à Los Angeles. Il a déjà exposé à la Fondazione Carriero im Milan et à la Jan Kaps Gallery à Cologne.
L'artiste chinoise Xinyi Cheng gagne en reconnaissance à travers ses peintures figuratives qui explorent les questions liées à la représentation des sexes et les interactions humaines. Pour cette exposition, elle présente pour la première fois son travail photographique, une série de clichés qui capturent les situations autour d'elle et célèbrent la poésie de l'accident. Elle deja a eu une précédente exposition chez Balice Hertling en 2017 et prépare sa première exposition personnelle à Shanghai à la galerie Antenna Space.
Le travail de l'artiste américain Kayode Ojo étudie différents aspects de la vie contemporaine en explorant des objets de design produits en série ainsi que la culture populaire, les stratégies publicitaires et le cinéma. Pour le spectacle, Ojo a été inspiré par «L'Amant double» de François Ozon, un drame psychanalytique qui tourne autour du récit de personnalités divisées. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions à la galerie Martos et à Lomex à New York.
Le travail de l'artiste suisse Tobias Spichtig oscille entre performances musicales, écriture et art. Son travail traite de questions telles que l'absence et la présence, en mettant l'accent sur la participation et la générosité du public et le soutien d'une communauté. Son travail de performance a été présenté au Swiss Institute de New York, ainsi qu'au Hammer de Los Angeles.
L'artiste italien Davide Stucchi étudie l'histoire des objets et leur relation avec notre physicalité. À travers les sculptures, l'installation et les objets de récupération, Stucchi, à la manière d'un réalisateur, utilise les objets comme des mots d'un récit interne et poétique. Il a récemment exposé à Taylor Macklin à Zurich, Macro et MAXXI à Rome.